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Finance à impact : quels sont les secteurs les plus visés?

« Faire de Paris le premier centre financier mondial de la finance à impact » : voici l’objectif qui a été fixé par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Olivia Grégoire, secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable et Thierry Déau, président de Finance for Tomorrow. Qu’est-ce que la finance à impact et quels secteurs sont les plus visés ?



Qu’est-ce que la finance à impact ?

Selon la définition officielle établit par Finance for Tomorrow, la finance à impact est « une stratégie d’investissement ou de financement qui vise à accélérer la transformation juste et durable de l’économie réelle, en apportant une preuve de ses effets bénéfiques. » Cette finance va s’appuyer sur trois points essentiels :

  • La recherche conjointe, dans la durée, d’une performance écologique et sociale et d’une rentabilité financière, tout en maîtrisant l’occurrence d’externalités négatives ;

  • L’adoption d’une méthodologie claire et transparente décrivant les mécanismes de causalité via lesquels la stratégie contribue à des objectifs environnementaux et sociaux définis en amont, la période pertinente d’investissement ou de financement, ainsi que les méthodes de mesure, selon le cadre dit de la théorie du changement ;

  • L’atteinte de ces objectifs environnementaux et sociaux s’inscrivant dans des cadres de référence, notamment les Objectifs de Développement Durable, déclinés aux niveaux internationaux, national et local.

La finance a impact consiste à la fois à maîtriser les externalités négatives et à entamer des pratiques responsables, pour rechercher l’impact positif.


Le but de cette finance à impact est que le monde se rende compte d’une chose : pour atteindre les Objectifs de Développement Durable et ceux de l’Accord de Paris pour le climat et apporter des réponses à la hauteur des enjeux, nos modes de pensée et d’action doivent évoluer. La transition écologique, énergétique et solidaire nécessite de transformer l’économie réelle : les acteurs financiers se doivent d’utiliser toutes les ressources à leur disposition pour y contribuer.


On estime que le marché français de l’investissement à impact a atteint 63.1 milliards d’euros d’encours en 2021. Ces démarches de finance à impact font face à des défis tels que la collecte de données fiables et leur coût élevé, la recherche d’une articulation entre l’impact et l’investissement socialement responsable (ISR) et doivent tenir compte d’un cadre réglementaire européen en cours d’élaboration.


Quels secteurs sont ciblés par la finance à impact ?

En fait, il n’y a pas un secteur qui va être plus ciblé qu’un autre, car la finance à impact, concerne toute entreprise

qui souhaite avoir un impact positif sur le monde. Ainsi, toutes les entreprises pourraient choisir de faire de la finance à impact. En France, il n’existe aucune loi qui oblige une entreprise à avoir une activité à impact positif. Ces démarches sont souvent volontaires et le fruit d’individus. Renforcer l’Impact Investing permet la mise en avant des entreprises positives qui relèvent les défis contemporains. Cependant, certains secteurs sont plus valorisés que d’autres : l’énergie, les services financiers ou encore l’agriculture sont des secteurs ciblés par les investisseurs.


Selon le GIIN, le marché de l’investissement à impact en 2020 est estimé à 715 milliards de dollar dans le monde, avec une croissance extraordinairement rapide. Effectivement, le marché des investissements durables croît chaque année de façon exponentielle : en 2014, les fonds associés représentaient 10,6 milliards de dollars. 2 ans après, cela dépasse les 100 milliards.


C’est un marché d’avenir car il répond à des problématiques actuelles, tout en ayant des rendements financiers souvent plus élevés que les attentes. De même, l’investissement à impact est de plus en plus encouragé. Les exigences actuelles par rapport à la RSE des entreprises sont de plus en plus importantes dans la politique de l’entreprise, et dans les valeurs de l’investisseur.



Source : greenly.earth ; tresor.economie.gouv.fr ; inko-group.co.fr ; epsor.fr ; financefortomorrow.com



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